Trait de côte

Bruno Castelle © CNRS

Le trait de côte est la limite géographique entre le domaine marin et le domaine continental.

Celle-ci est variable selon l'environnement littoral ou encore les échelles de temps étudiés : échelle d'une vague, d'un cycle de marée ou encore d'un cycle vives-eaux/mortes-eaux.

En réalité, il existe une très grande variété de définitions du trait de côte (voir l'article de synthèse de Boak & Turner, 2005, Journal of Coastal Research). Par exemple, sur les côtes à falaise, le pied de falaise ou le haut de falaise sont le plus souvent retenus. Pour les littoraux sableux, il existe pas moins d'une dizaine de définitions. Celle retenue dépend donc à la fois de l'environnement étudié, de la méthode de suivie utilisée et de la question scientifique abordée. A partir de photos aériennes pour les littoraux sableux, on retiendra par exemple plutôt la limite de végétation ou la laisse de haute mer, alors qu'avec un profil topographique une rupture de pente ou l'intersection du profil avec une certaine élévation (e.g  niveau des plus hautes mers) sera privilégiée. Sur les côtes anthropisées, la limite des ouvrages est souvent prise comme position du trait de côte.

Les données du trait de côte collectées dans le cadre du SNO DYNALIT sont donc hétérogènes en nature et doivent être interprétées avec prudence, en concertation avec les coordinateurs des sites atelier qui en détiennent l'expertise.

 

Le trait de côte peut être :

  • estimé par interprétation de photos aériennes, images satellites ou stations vidéo
  • mesuré directement par GPS
  • déduit des profils de plage et modèles numériques de terrain

 

Instruments pour acquisition :

  Appareil photo   DGPS   GPS   LIDAR   Satellite   Théodolite

 

Plage Amélie Nouvelle Aquitaine - Bruno Castelle © CNRS

Plage Amélie Nouvelle Aquitaine - Bruno Castelle © CNRS

Sites utilisant cette mesure :